Mis à jour : Vendredi, 1 Mars, 2019 8:53
Bernard Lhoumeau à Bordeaux en Gironde

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Bernard Lhoumeau communication à Bordeaux, Gironde, Aquitaine, Sud-Ouest de la France


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Guide didactique parquets et revêtements de sol stratifiés  

guide didactique parquets et revêtements de sol

Introduction
Ce guide décrit les aspects génériques des produits parquets et revêtements de sol. Il est purement indicatif et non contractuel. Son contenu ne peut être utilisé comme règle de mise en œuvre. Seul le respect des recommandations des fabricants, de la réglementation, des normes et des DTU est garanti.

La notion de bois écocertifiés se développe et ce thème deviendra de plus en plus sensible auprès des clients. Dans ce contexte, il convient de mettre en garde les entreprises vis-à-vis d’importations de bois, en particulier d’origine asiatique, non écocertifiés que l’on peut trouver dans certains circuits de distribution en France.
L’écocertification signifie :
- la certification de la gestion forestière durable,
- plus le certification de la chaîne de contrôle (traçabilité en scierie et chez le fabricant de parquets).
Les principaux systèmes sont PEFC et FSC.

sommaire

I Argumentaire commercial

II Les familles de produits
A. Parquet massif
B. Parquet contrecollé et revêtement de sol vrai bois
C. Revêtement de sol stratifié

III Déterminer le produit adapté
A. Selon le support
B. Selon le type de pose

IV La réglementation
A. Normes des produits et de mise
en œuvre
B. Classement relatif à la dureté des essences
C. Classement feu
D. Classification du fabricant
E. Classification du CSTB
F. Réglementation acoustique
G. Réglementation spécifique au sol chauffant

V Choix esthétique
A. Selon la pièce
B. Selon les motifs de pose (point de Hongrie, bâton rompu, …)
C. Selon les essences

VI Avant la pose
A. Le stockage
B. L’hygrométrie
C. Le support

VII Les différents types de pose
A. Pose clouée sur lambourdes
3 techniques de fixation des lambourdes
pose du revêtement
pose spéciale sol sportif
B. Pose collée en plein
C. Pose collée en cordon
D. Pose flottante collée et clic à plat
E. Pose flottante clic angulaire
F. Plinthes et profils de finition

VIII Après la pose
A. Parquets bruts
B. Parquets huilés
C. Parquets vernis
D. Rénovation

IX Glossaire

 

I Argumentaire commercial

Parquets et revêtements de sol
Le parquet, le plus économique des revêtements de sol. Sa longévité, incroyable dans certaines essences, est généralement de plusieurs décennies, voir siècles (des bâtisses historiques en attestent). Et un simple ponçage le rénove totalement, cette opération est renouvelable grâce à sa couche d’usure supérieure à 2,5 mm. Les revêtements de sol en bois sont ainsi les plus économique grâce à leur longévité.
Le bois est un excellent isolant, un parquet en étage au-dessus d’un garage par exemple, redonnera du confort à la pièce et certains produits peuvent être appliqués sur un sol chauffant basse température (selon les recommandations du fabricant).
Parquets et revêtements de sol stratifié sont des éléments de décoration en vogue ; sains qui ne produisent pas de poussière et n’en accumulant pas. Les finitions de surface sont le plus souvent écologiques et anallergiques.
Le contact du bois sous le pied est agréable et les enfants y sont en sécurité.
Historiquement le chêne occupait la majeure partie du marché parquet. Il cède aujourd’hui des parts, de nouvelles essences sont appréciées, entre autres dans les lieux publics où leur robustesse est recherchée.
Le marché en France, la France est exportatrice de parquet, son expérience est donc reconnue à l’étranger. La reconnaissance européenne est garante de qualité.
La consommation française de parquet évolue de 7 % en moyenne par anet les revêtements de sol stratifés de 10 %.
Les essences de bois offertes autorisent un éventail de nuances du presque blanc au violet quasiment noir en balayant toutes les teintes chaudes (jaune, doré, orangé, rouge, brun, …) c’est l’assurance d’être en conformité avec les souhaits décoratifs.
La mise en œuvre varie selon le produit. La pose traditionnelle clouée est en régression face aux poses flottante et collée qui correspondent plus aux supports modernes.
Parquets et revêtements de sol stratifiés sont d’une grande facilité d’entretien et d’usage, excepté peut-être le parquet ciré qui nécessite plus de précautions. C’est une finition rare aujourd’hui.

II Les familles de produits

Les parquets sont des revêtements de sol en bois ayant une épaisseur de couche d’usure d’au moins 2,5 mm avant la pose. La couche d’usure est la partie noble supérieure du revêtement. Son épaisseur permet plusieurs ponçage de rénovation.
Ils sont profilés avec rainure et languette ou de formes encliquables pour l’assemblage, sur les 2 longueurs au minimum mais plus généralement sur les 4 côtés.
Ils peuvent être en bois massif ou contrecollés sur un support bois.
Les épaisseurs de couche d’usure et les duretés des essences définissent les classes d’usage (page 10) applicables à chaque produit.

A. Parquet massif

Parquet

Lamparquet : planchette en bois massif sans rainure ni languette autorisant toute sorte de motifs.

Parquet bois de bout : lamelles de bois à fil vertical

Parquet sur chant : très résistant, existe en dalles assemblées avec rainure et languette ou en lamelles brutes

B. parquet contrecollé

Les lames ou dalles de parquet contrecollé comportent un parement en bois d’une épaisseur de 2,5 mm minimum, supporté par une âme composée d’un panneau à base de bois (panneau de fibres, de particules, de contreplaqué) ou de lamelles de résineux sous lesquels peut être collé un contre balancement constitué d’un placage mince en bois.
Les revêtements de sol en bois ont une couche d’usure inférieure à 2,5 mm.

Ils peuvent être en contrecollé sur un support bois latté ou HDF et généralement couverts en sous-face d’un contrebalancement bois.
Leur faible épaisseur 7 à 10 mm est particulièrement appréciée en rénovation où ils n’occupent guère plus qu’un revêtement textile.
C. revêtement de sol stratifié
Ils ont peu d’épaisseur (à partir de 6 mm) et sont donc adaptés à la rénovation.

Les variations de modèles sont grandes par la richesse des décors, la structure de surface et pour certains par l’adjonction d’une sous-couche intégrée d’isolation acoustique.
Presque exclusivement encliquetables, ils sont d’une mise en œuvre rapide et sans attente avant utilisation.
Certains revêtements de sol stratifiés ne sont destinés qu’à des usages modérés, d’autres aux lieux publics où ils ne craignent pas les les forts trafics. La norme européenne EN 13 329 (page 10) définit ces usages.

III déterminer le produit adapté

Identifier le support pour définir la pose et la famille de produit adaptée
Avant de choisir une essence, une couleur, ou un motif de parquet ou de revêtement de sol, il est indispensable d’identifier la catégorie de produit applicable à la pièce à décorer. Plusieurs critères entrent dans cette identification. Tout d’abord la nature du support qui désignera les techniques de pose possibles et la colle adaptée si besoin. Le support et la pose autorisent une ou des sous-couches spécifiques. Et enfin tout ceci définit les produits utilisables sur cet ensemble. Ensuite les choix esthétiques entrent en jeu.

À chaque support son type de pose
support pose clouée pose collée pose collée pose flottante pose flottante
en plein en cordon collée encliquetable
(rainure languette)
carrelage oui oui oui oui
chape ciment oui oui oui oui
dalles agglomérées oui oui oui oui oui
lambourdes oui
moquette rase oui oui
parquet ancien oui oui oui
PVC oui oui
sol chauffant oui oui* oui*

À chaque sous-couche son type de pose
sous-couche pose clouée pose collée pose collée pose flottante pose flottante sol
en plein en cordon collée encliquetable chauffant
(rainure languette)
film polyéthylène oui oui oui
mousse polyéthylène oui
non réticulée oui oui
mousse polyéthylène
non réticulée avec film oui oui oui
mousse polyéthylène
réticulée oui oui oui
mousse polyuréthane
agglomérée oui oui
fibres de bois oui oui
fibres de bois
imprégnées bitume oui oui
bande fibres de bois
imprégnées bitume oui
fibre de polyester oui oui oui
mousse de
polyéthylène perforée oui oui

À chaque parquet son type de pose
produit pose clouée pose collée pose collée pose flottante pose flottante sol
en plein en cordon collée encliquetable chauffant
(rainure languette)
parquet massif oui oui oui oui* oui*<15 mm
parquet contrecollé
ép. > 20 mm oui oui oui oui
parquet contrecollé
ép. < 20 mm oui oui oui oui oui*
dalle parquet
mosaïque massif oui oui*<15 mm
dalle parquet
mosaïque contrecollé oui oui oui*<15 mm
lamelles sur chant oui oui*
ép. > xx mm
bois de bout oui
revêtement de sol
vrai bois oui oui oui oui oui*
revêtement de sol
stratifié oui oui oui*
*sur autorisation du fabricant

A. Normes concernant les produits et la mise en œuvre
Les parquets et revêtements de sol sont soumis à des normes et des réglementations qui en définissent les usages pour lesquels ils sont garantis.
Utiliser les normes, un gage de professionnalisme
Produits
• NF EN13226 Planchers en bois - Élément de parquet massif avec rainures et/ou languettes. (juillet 2003)
• NF EN13448 Planchers et parquets en bois - É léments de parquet mosaïque. (juillet 2003)
• NF EN13489 Planchers et parquets en bois - Élément de parquet contrecollé. (juillet 2003)
• NF En 13629 Plancher en bois - Lame à plancher massive pré assemblée en bois feuillus. (juillet 2003)
• NF EN13227 Planchers en bois - Produits de lamparquet massif. (juillet 2003)
• XP B53-669 Parquets et planchers en bois - Classement d’usage. (janvier 2003)
• NF B EN12455 Revêtements de sol résilient. Spécifications pour les sous couches de composition de liège.

Mise en œuvre
• NF P63-201 Travaux de bâtiment - Pose des parquets à clouer. Partie 1 Cahier des clauses techniques - sPartie 2 Cahier des clauses spéciales (DTU51.1 février 2004)
• NF P63-202 Parquets - Parquets collés - Partie 1 Cahier des clauses techniques - Partie2 Cahier des clauses spéciales (DTU51.2 août 1995)
• NF P 63-204 Parquets et revêtements de sol contrecollés à parement bois - Pose flottante des parquets et revêtments de sol contrecollés à parement bois - Partie 1 Cahier des clauses techniques - Partie 2 Cahier des clauses spéciales (DTU51.11 décembre 1997)
• NF P63-203 Travaux de bâtiment - Planchers en bois et panneaux à base de bois (DTU51-3)
• NF P18-201 Exécution des travaux en béton (DTU26.2)
• NF P14-201 Chapes et dalles à base de liants hydroliques (DTU26.2)
Directive du CSTB de pose des parquets
La pose des parquets est régie par les conditions données dans les DTU (documents techniques unifiés), édités par les CSTB.
NF DTU 51-1 (NF P 63 201 – Octobre 1983) Ce DTU régit la pose clouée des parquets massifs et contrecollés posés sur solives, sur lambourdes clouées sur solives, sur lambourdes flottantes sur chape ciment ou sur faux-planchers reposant éventuellement sur une forme en sable.
NF DTU 51-2 (NF P 63 202, Annexes 1 & 2, Août 1995) Ce DTU régit la pose collée des parquets mosaïques, des parquets massifs ou contrecollés de 10 à 15 mm d’épaisseur, des parquets à lamelles sur chant, des parquets et pavés en bois de bout. Ils peuvent être posés avec ou sans sous-couche sur béton surfacé, sur panneaux de contreplaqués ou éventuellement de particules, sur chape flottante, sur chape rapportée.
NF DTU 51-11 (NF P 63 204, Décembre 1997, Révisé du 51-1) Ce DTU régit la pose flottante, des parquets et revêtements de sols contrecollés à parement bois, et des revêtements de sol stratifiés posés sur tout support plan, propre, sec et stable.
NF DTU 51-3 (NF P 63 203 – Annexes 1&2 – 1983) Ce DTU régit les planchers en bois ou en panneaux dérivés de bois.
NF DTU 26-2 (NF P 14 201 – 1993) Ce DTU concerne les chapes et dalles à base de liants hydrauliques.
NF DTU 65-6 (NF P 52 301 – 1993),
NF DTU 65-7 (NF P 52 302 – 1993),
NF DTU 65-8 (NF P 52 303) Ces DTU régissent l’ensemble des règles à respecter pour la réalisation du support dans le cas en particulier de pose de parquets sur sols chauffants.
B. Classement relatif à la dureté des essences
Classement d’usage des parquets et planchers en bois
applicable aux produits après ponçage et usinage et avant traitement de surface.

Correspondance entre les classes de dureté des essences, l’épaisseur minimale de la couche supérieure et les classes d’usure

La classe A correspond à une dureté comprise entre 10 N/mm2 et 20 N/mm2. Les essences dans cette classe sont notamment et conventionnellement : épicéa, pin sylvestre, sapin et aulne.
La classe B correspond à une dureté comprise entre 20 N/mm2 et 30 N/mm2. Les essences dans cette classe sont notamment et conventionnellement : bouleau, bossé, teck, châtaignier, mélèze, merisier, noyer, pin maritime et sipo.
La classe C correspond à une dureté comprise entre 30 N/mm2 et 40 N/mm2. Les essences dans cette classe sont notamment et conventionnellement : afrormosia, chêne, doussié, érable, eucalyptus, frêne, guatambu, hêtre; iroko, makoré, moabi, movingui, orme, charme, robinier, padouk.
La classe D correspond à une dureté supérieure à 40 N/mm2. Les essences dans cette classe sont notamment et conventionnellement : angélique, cabreuva, cumaru, ipé, jatoba, merbau, sucupira, wengé, ébène, olivier.
On peut utiliser tout produit d’une classe supérieure ou égale à la classe indiquée dans chaque case du tableau.

Classement feu
Il codifie la résistance au feu des matériaux.
Pour les parquets en bois le classement au feu est différent selon leur épaisseur et le type de pose mis en œuvre.
Le tableau suivant indique le classement au feu de différents types de parquets.

D. Classification du fabricant
La norme européenne EN 13 329 régit le classement d’utilisation des sols stratifiés et remplace la norme EN 438.
La norme EN 13 329 répertorie les indices suivants :
• Classe d’utilisation – Domestique (3 niveaux) – commercial (3 niveaux).
• Résistance à l’abrasion par test TABER S42 – 5 classements AC1 à AC5 selon méthodes normée CEN 134-4.
• Résistance aux chocs – 3 classements IC1 à IC3 selon méthode normée CEN 134-4.
• Résistance aux taches – 5 grades selon méthode normée EN 438-2.
• Résistance aux brûlures de cigarette – Indice de certification selon méthode normée EN 438.
• Effet d’un pied de meuble – Indice de mesure de visibilité selon méthode normée EN 424.
• Effet de chaise à roulettes – Indice de mesure de visibilité selon méthode normée EN 424.
• Gonflement épaisseur – Indice de mesure en % selon méthode normée EN 134-4.
L’ensemble de ces indices permet d’identifier le classement d’utilisation du revêtement de sol symbolisé par des pictogrammes qui figurent sur les emballages des produits.

Les lettres U, P, E, C, correspondent à :
U : Usage, résistance à l’usure.
- U2 : locaux privatifs à trafic normal,
- U2s : indice intermédiaire pour locaux privatifs à trafic important ou locaux collectifs à trafic faible,
- U3 : locaux collectifs à trafic normal,
- U3s : indice intermédiaire,
- U4 : locaux collectifs à fort trafic.
P : Poinçonnement par le mobilier statique ou mobile
- P2 : locaux à mobilier mobile en usage normal,
- P3 : locaux sans restriction de trafic et de mobilier,
- P4 : locaux soumis à toute sorte de charge fixe
ou mobile.
E : tenue à l’Eau.
- E1 : locaux secs à l’entretien occasionnel humide,
- E2 : locaux humides ou entretien usuel par voie humide,
- E3 : locaux humides en permanence et entretien à grande eau.
C : tenue aux agents Chimiques.
- C0 : utilisation exceptionnelle de produits ménagers,
- C1 : utilisation occasionnelle de produits ménagers,
- C2 : utilisation fréquente de produits ménagers,
- C3 : utilisation normale de produits particuliers.
Le classement UPEC est donné à titre indicatif afin d’obtenir que les revêtements de sol aient une durée de vie d’au moins 10 ans.

F. réglementation acoustique des revêtements de sol

La nouvelle réglementation acoustique (NRA) pour les logements neufs est entrée en application au 1er janvier 1996.
Depuis le 1er janvier 2000, dans le cadre d’un projet d’harmonisation des réglementations sonores au niveau européen, le ?L est à présent identifié sous l’appellation ?Lw qui est mesuré en Db au lieu de Db(A) (l’écart entre les deux mesures est d’environ d’un à deux dB).
Depuis cette date, les résultats des tests effectués en laboratoire et calculés sur un support béton de 14 cm doivent obligatoirement être mentionnés selon l’unité dB (bien souvent complétée par le dB(A)).
Le NRA fixe la valeur légale d’isolation des planchers aux bruits d’impact (y compris les revêtement de sols) conduisant à un niveau sonore de 65 dB (A)* contre 70 dB(A) précédemment.
La NRA stipule que pour les logements collectifs, les produits non certifiés faisant l’objet d’un essai type doivent afficher un ?L au moins égal à 18 dB(A) (seuil AC1).
?L/?Lw : Indice de mesure de l’efficacité d’un revêtement (plus le ? est élevé, meilleure est la performance d’affaiblissement acoustique du revêtement).
* db(A) : Unité de mesure légale de niveau sonore en France. Cette mesure est en cours d’harmonisation pour être appliquée uniformément aux pays de l’Union Européenne sous l’unité dB.
• Parquet collé
La performance d’un parquet collé dépend :
- de la nature et de l’épaisseur de la sous-couche. Plus la sous-couche est épaisse, plus le ?Lw s’élève.
- de la nature de la colle. D’une manière générale, plus la colle est souple, plus le ?Lw est élevé.
- de la nature et de l’épaisseur du parquet. Paradoxalement plus le parquet est mince, plus le ?Lw est élevè.
• Parquet flottant
Ne sont concernés par ce mode de pose que les parquets contrecollés. Les performances acoustiques du complexe parquet + sous-couche sont en général assez élevées, du fait qu’il n’y a pas de liaison mécanique entre le parquet et le plancher en béton.
La performance acoustique d’un parquet flottant dépend :
- de la nature et de l’épaisseur de la sous-couche interposée,
- de l’épaisseur du parquet.
Avec une même sous-couche, plus le parquet est mince, plus le ?Lw est élevé.
Rappels importants. Une sous-couche n’a pas un ?Lw intrinsèque, mais un ?Lw lorsqu’elle est associée à un parquet d’une épaisseur définie. Un parquet flottant sans sous-couche présente déjà un ?Lw compris entre 15 et 17 dB. La contribution de la sous-couche à l’amélioration du ?Lw est donc assez faible, comprise en général entre 0 et 5 dB.

G. réglementation spécifique au sol chauffant
Deux solutions techniques de chauffage au sol. Le plus courant est la circulation de fluide à basse température dans des tubes. L'installation de câbles électriques chauffants est ùoins fréquente.
La pose sur sol chauffant/rafraîchissant (réversible) est à proscrire, sauf accord écrit du fabricant.
Il est indispensable de respecter les règles suivantes qui complètent les textes officiels (D.T.U.51-2, D.T.U.65-7 et D.T.U.65-8) : humidité de la chape inférieure à 3 % d'hygrométrie dans sa masse et 0,2 % pour les chapes anhydrites.
La chape recevant un système de chauffage est isolée en sous-face, son séchage est plus lent. Il convient de suivre les indications suivantes :
- mettre en température l'installation de chauffage, par palier de 5°C par jour, jusqu'à la température d'utilisation (28°C maximum),
- maintenir pendant trois semaines avant de commencer la pose du parquet ou revêtement de sol (cette recommandation vaut pour toutes les saisons),
- 48 heures avant la pose, interrompre le chauffage et vérifier la chape,
- remettre en fonctionnement au plus tôt 3 jours après la pose, augmenter la température de 5°C par jour jusqu’à obtention de la température d’utilisation courante.
De légers joints peuvent apparaître entre les lames de parquet ou de revêtement de sol pendant la chauffe.
La pose d’un parquet ou d’un revêtement de sol sur sol chauffant nécessite que la résistance thermique de l’ensemble du revêtement (parquet + sous-couche + film polyéthylène) de sol ne dépasse 0,15 m2K/W (mètre carré degré Kelvin par Watt). La résistance thermique indiquée par le fabricant va guider le choix du parquet et de la sous-couche.

Après la pose, il est important de conserver un équilibre hygrométrique ambiant minimum compris entre 50 et 60 % afin de compenser l’assèchement du bois du parquet provoqué par le chauffage au sol.

III déterminer le produit adapté

C. Selon l’application
application en milieu domestique
application en milieu public

D. selon la dureté du bois

Dureté Brinell
Le parquet utilisé dans une pièce doit être choisi selon l’utilisation de cette même pièce. C’est pourquoi il est important de connaître la dureté du bois. Celle-ci se mesure selon deux indices : Monnin et Brinell.
La dureté Monnin est mesurée par la profondeur de l’empreinte laissée par une forme cylindrique sur laquelle est appliquée une force donnée (cylindre de diamètre 30 mm, de longueur supérieure à 20 mm avec une force appliquée de 1960N).
La dureté Brinell est mesurée par la profondeur de l’empreinte laissée par une bille de 23 mm de diamètre, d’un poids de 1 kg, lâchée d’une hauteur de 50 cm. Ce test permet de mesurer la dureté du bois et la résistance au poinçonnement.
La dureté Brinell est exprimée en Newton/mm, l’échelle ci-contre donne une valeur de comparaison entre quelques essences.

IV réglementation

Identifier le support pour définir la pose et la famille de produit adaptée
Avant de choisir une essence, une couleur, ou un motif de parquet ou de revêtement de sol, il est indispensable d’identifier la catégorie de produit applicable à la pièce à décorer. Plusieurs critères entrent dans cette identification. Tout d’abord la nature du support qui désignera les techniques de pose possibles et la colle adaptée si besoin. Le support et la pose autorisent une ou des sous-couches spécifiques. Et enfin tout ceci définit les produits utilisables sur cet ensemble. Ensuite les choix esthétiques entrent en jeu.

À chaque support son type de pose
support pose clouée pose collée pose collée pose flottante pose flottante
en plein en cordon collée encliquetable
(rainure languette)
carrelage oui oui oui oui
chape ciment oui oui oui oui
dalles agglomérées oui oui oui oui oui
lambourdes oui
moquette rase oui oui
parquet ancien oui oui oui
PVC oui oui
sol chauffant oui oui* oui*

À chaque sous-couche son type de pose
sous-couche pose clouée pose collée pose collée pose flottante pose flottante sol
en plein en cordon collée encliquetable chauffant
(rainure languette)
film polyéthylène oui oui oui
mousse polyéthylène oui
non réticulée oui oui
mousse polyéthylène
non réticulée avec film oui oui oui
mousse polyéthylène
réticulée oui oui oui
mousse polyuréthane
agglomérée oui oui
fibres de bois oui oui
fibres de bois
imprégnées bitume oui oui
bande fibres de bois
imprégnées bitume oui
fibre de polyester oui oui oui
mousse de
polyéthylène perforée oui oui

À chaque parquet son type de pose
produit pose clouée pose collée pose collée pose flottante pose flottante sol
en plein en cordon collée encliquetable chauffant
(rainure languette)
parquet massif oui oui oui oui* oui*<15 mm
parquet contrecollé
ép. > 20 mm oui oui oui oui
parquet contrecollé
ép. < 20 mm oui oui oui oui oui*
dalle parquet
mosaïque massif oui oui*<15 mm
dalle parquet
mosaïque contrecollé oui oui oui*<15 mm
lamelles sur chant oui oui*
ép. > xx mm
bois de bout oui
revêtement de sol
vrai bois oui oui oui oui oui*
revêtement de sol
stratifié oui oui oui*
*sur autorisation du fabricant

A. Normes concernant les produits et la mise en œuvre
Les parquets et revêtements de sol sont soumis à des normes et des réglementations qui en définissent les usages pour lesquels ils sont garantis.
Utiliser les normes, un gage de professionnalisme
Produits
• NF EN13226 Planchers en bois - Élément de parquet massif avec rainures et/ou languettes. (juillet 2003)
• NF EN13448 Planchers et parquets en bois - É léments de parquet mosaïque. (juillet 2003)
• NF EN13489 Planchers et parquets en bois - Élément de parquet contrecollé. (juillet 2003)
• NF En 13629 Plancher en bois - Lame à plancher massive pré assemblée en bois feuillus. (juillet 2003)
• NF EN13227 Planchers en bois - Produits de lamparquet massif. (juillet 2003)
• XP B53-669 Parquets et planchers en bois - Classement d’usage. (janvier 2003)
• NF B EN12455 Revêtements de sol résilient. Spécifications pour les sous couches de composition de liège.

Mise en œuvre
• NF P63-201 Travaux de bâtiment - Pose des parquets à clouer. Partie 1 Cahier des clauses techniques - sPartie 2 Cahier des clauses spéciales (DTU51.1 février 2004)
• NF P63-202 Parquets - Parquets collés - Partie 1 Cahier des clauses techniques - Partie2 Cahier des clauses spéciales (DTU51.2 août 1995)
• NF P 63-204 Parquets et revêtements de sol contrecollés à parement bois - Pose flottante des parquets et revêtments de sol contrecollés à parement bois - Partie 1 Cahier des clauses techniques - Partie 2 Cahier des clauses spéciales (DTU51.11 décembre 1997)
• NF P63-203 Travaux de bâtiment - Planchers en bois et panneaux à base de bois (DTU51-3)
• NF P18-201 Exécution des travaux en béton (DTU26.2)
• NF P14-201 Chapes et dalles à base de liants hydroliques (DTU26.2)
Directive du CSTB de pose des parquets
La pose des parquets est régie par les conditions données dans les DTU (documents techniques unifiés), édités par les CSTB.
NF DTU 51-1 (NF P 63 201 – Octobre 1983) Ce DTU régit la pose clouée des parquets massifs et contrecollés posés sur solives, sur lambourdes clouées sur solives, sur lambourdes flottantes sur chape ciment ou sur faux-planchers reposant éventuellement sur une forme en sable.
NF DTU 51-2 (NF P 63 202, Annexes 1 & 2, Août 1995) Ce DTU régit la pose collée des parquets mosaïques, des parquets massifs ou contrecollés de 10 à 15 mm d’épaisseur, des parquets à lamelles sur chant, des parquets et pavés en bois de bout. Ils peuvent être posés avec ou sans sous-couche sur béton surfacé, sur panneaux de contreplaqués ou éventuellement de particules, sur chape flottante, sur chape rapportée.
NF DTU 51-11 (NF P 63 204, Décembre 1997, Révisé du 51-1) Ce DTU régit la pose flottante, des parquets et revêtements de sols contrecollés à parement bois, et des revêtements de sol stratifiés posés sur tout support plan, propre, sec et stable.
NF DTU 51-3 (NF P 63 203 – Annexes 1&2 – 1983) Ce DTU régit les planchers en bois ou en panneaux dérivés de bois.
NF DTU 26-2 (NF P 14 201 – 1993) Ce DTU concerne les chapes et dalles à base de liants hydrauliques.
NF DTU 65-6 (NF P 52 301 – 1993),
NF DTU 65-7 (NF P 52 302 – 1993),
NF DTU 65-8 (NF P 52 303) Ces DTU régissent l’ensemble des règles à respecter pour la réalisation du support dans le cas en particulier de pose de parquets sur sols chauffants.

B. Classement relatif à la dureté des essences
Classement d’usage des parquets et planchers en bois applicable aux produits après ponçage et usinage et avant traitement de surface.

Correspondance entre les classes de dureté des essences, l’épaisseur minimale de la couche supérieure et les classes d’usure

La classe A correspond à une dureté comprise entre 10 N/mm2 et 20 N/mm2. Les essences dans cette classe sont notamment et conventionnellement : épicéa, pin sylvestre, sapin et aulne.
La classe B correspond à une dureté comprise entre 20 N/mm2 et 30 N/mm2. Les essences dans cette classe sont notamment et conventionnellement : bouleau, bossé, teck, châtaignier, mélèze, merisier, noyer, pin maritime et sipo.
La classe C correspond à une dureté comprise entre 30 N/mm2 et 40 N/mm2. Les essences dans cette classe sont notamment et conventionnellement : afrormosia, chêne, doussié, érable, eucalyptus, frêne, guatambu, hêtre; iroko, makoré, moabi, movingui, orme, charme, robinier, padouk.
La classe D correspond à une dureté supérieure à 40 N/mm2. Les essences dans cette classe sont notamment et conventionnellement : angélique, cabreuva, cumaru, ipé, jatoba, merbau, sucupira, wengé, ébène, olivier.
On peut utiliser tout produit d’une classe supérieure ou égale à la classe indiquée dans chaque case du tableau.

Classement feu
Il codifie la résistance au feu des matériaux.
Pour les parquets en bois le classement au feu est différent selon leur épaisseur et le type de pose mis en œuvre.
Le tableau suivant indique le classement au feu de différents types de parquets.

D. Classification du fabricant
La norme européenne EN 13 329 régit le classement d’utilisation des sols stratifiés et remplace la norme EN 438.
La norme EN 13 329 répertorie les indices suivants :
• Classe d’utilisation – Domestique (3 niveaux) – commercial (3 niveaux).
• Résistance à l’abrasion par test TABER S42 – 5 classements AC1 à AC5 selon méthodes normée CEN 134-4.
• Résistance aux chocs – 3 classements IC1 à IC3 selon méthode normée CEN 134-4.
• Résistance aux taches – 5 grades selon méthode normée EN 438-2.
• Résistance aux brûlures de cigarette – Indice de certification selon méthode normée EN 438.
• Effet d’un pied de meuble – Indice de mesure de visibilité selon méthode normée EN 424.
• Effet de chaise à roulettes – Indice de mesure de visibilité selon méthode normée EN 424.
• Gonflement épaisseur – Indice de mesure en % selon méthode normée EN 134-4.

L’ensemble de ces indices permet d’identifier le classement d’utilisation du revêtement de sol symbolisé par des pictogrammes qui figurent sur les emballages des produits.
Les lettres U, P, E, C, correspondent à :
U : Usage, résistance à l’usure.
- U2 : locaux privatifs à trafic normal,
- U2s : indice intermédiaire pour locaux privatifs à trafic important ou locaux collectifs à trafic faible,
- U3 : locaux collectifs à trafic normal,
- U3s : indice intermédiaire,
- U4 : locaux collectifs à fort trafic.
P : Poinçonnement par le mobilier statique ou mobile
- P2 : locaux à mobilier mobile en usage normal,
- P3 : locaux sans restriction de trafic et de mobilier,
- P4 : locaux soumis à toute sorte de charge fixe
ou mobile.
E : tenue à l’Eau.
- E1 : locaux secs à l’entretien occasionnel humide,
- E2 : locaux humides ou entretien usuel par voie humide,
- E3 : locaux humides en permanence et entretien à grande eau.
C : tenue aux agents Chimiques.
- C0 : utilisation exceptionnelle de produits ménagers,
- C1 : utilisation occasionnelle de produits ménagers,
- C2 : utilisation fréquente de produits ménagers,
- C3 : utilisation normale de produits particuliers.

Le classement UPEC est donné à titre indicatif afin d’obtenir que les revêtements de sol aient une durée de vie d’au moins 10 ans.
F. réglementation acoustique des revêtements de sol
La nouvelle réglementation acoustique (NRA) pour les logements neufs est entrée en application au 1er janvier 1996.
Depuis le 1er janvier 2000, dans le cadre d’un projet d’harmonisation des réglementations sonores au niveau européen, le ?L est à présent identifié sous l’appellation ?Lw qui est mesuré en Db au lieu de Db(A) (l’écart entre les deux mesures est d’environ d’un à deux dB).
Depuis cette date, les résultats des tests effectués en laboratoire et calculés sur un support béton de 14 cm doivent obligatoirement être mentionnés selon l’unité dB (bien souvent complétée par le dB(A)).
Le NRA fixe la valeur légale d’isolation des planchers aux bruits d’impact (y compris les revêtement de sols) conduisant à un niveau sonore de 65 dB (A)* contre 70 dB(A) précédemment.
La NRA stipule que pour les logements collectifs, les produits non certifiés faisant l’objet d’un essai type doivent afficher un ?L au moins égal à 18 dB(A) (seuil AC1).
?L/?Lw : Indice de mesure de l’efficacité d’un revêtement (plus le ? est élevé, meilleure est la performance d’affaiblissement acoustique du revêtement).
* db(A) : Unité de mesure légale de niveau sonore en France. Cette mesure est en cours d’harmonisation pour être appliquée uniformément aux pays de l’Union Européenne sous l’unité dB.

• Parquet collé
La performance d’un parquet collé dépend :
- de la nature et de l’épaisseur de la sous-couche. Plus la sous-couche est épaisse, plus le ?Lw s’élève.
- de la nature de la colle. D’une manière générale, plus la colle est souple, plus le ?Lw est élevé.
- de la nature et de l’épaisseur du parquet. Paradoxalement plus le parquet est mince, plus le ?Lw est élevé.

• Parquet flottant
Ne sont concernés par ce mode de pose que les parquets contrecollés. Les performances acoustiques du complexe parquet + sous-couche sont en général assez élevées, du fait qu’il n’y a pas de liaison mécanique entre le parquet et le plancher en béton.
La performance acoustique d’un parquet flottant dépend :
- de la nature et de l’épaisseur de la sous-couche interposée,
- de l’épaisseur du parquet.
Avec une même sous-couche, plus le parquet est mince, plus le ?Lw est élevé.
Rappels importants. Une sous-couche n’a pas un ?Lw intrinsèque, mais un ?Lw lorsqu’elle est associée à un parquet d’une épaisseur définie. Un parquet flottant sans sous-couche présente déjà un ?Lw compris entre 15 et 17 dB. La contribution de la sous-couche à l’amélioration du ?Lw est donc assez faible, comprise en général entre 0 et 5 dB.

G. réglementation spécifique au sol chauffant

Deux solutions techniques de chauffage au sol. Le plus courant est la circulation de fluide à basse température dans des tubes. L'installation de câbles électriques chauffants est ùoins fréquente.
La pose sur sol chauffant/rafraîchissant (réversible) est à proscrire, sauf accord écrit du fabricant.
Il est indispensable de respecter les règles suivantes qui complètent les textes officiels (D.T.U.51-2, D.T.U.65-7 et D.T.U.65-8) : humidité de la chape inférieure à 3 % d'hygrométrie dans sa masse et 0,2 % pour les chapes anhydrites.
La chape recevant un système de chauffage est isolée en sous-face, son séchage est plus lent. Il convient de suivre les indications suivantes :
- mettre en température l'installation de chauffage, par palier de 5°C par jour, jusqu'à la température d'utilisation (28°C maximum),
- maintenir pendant trois semaines avant de commencer la pose du parquet ou revêtement de sol (cette recommandation vaut pour toutes les saisons),
- 48 heures avant la pose, interrompre le chauffage et vérifier la chape,
- remettre en fonctionnement au plus tôt 3 jours après la pose, augmenter la température de 5°C par jour jusqu’à obtention de la température d’utilisation courante.
De légers joints peuvent apparaître entre les lames de parquet ou de revêtement de sol pendant la chauffe.
La pose d’un parquet ou d’un revêtement de sol sur sol chauffant nécessite que la résistance thermique de l’ensemble du revêtement (parquet + sous-couche + film polyéthylène) de sol ne dépasse 0,15 m2K/W (mètre carré degré Kelvin par Watt). La résistance thermique indiquée par le fabricant va guider le choix du parquet et de la sous-couche.

Après la pose, il est important de conserver un équilibre hygrométrique ambiant minimum compris entre 50 et 60 % afin de compenser l’assèchement du bois du parquet provoqué par le chauffage au sol.

III déterminer le produit adapté

C. Selon l’application
application en milieu domestique
application en milieu public

IV réglementation

Classe Symbole Type d’usage Description Exemples d’application
Domestique
Domestique Zones de passage Chambre et couloir d’habitation sans accès sur l’extérieur
21 modéré faible ou intermittent
Domestique Zones de passage Séjours sans accès sur l’extérieur et hall d’entrée d’appartement
22 général moyen
Domestique Zones de passage Pièces avec accès sur l’extérieur ou avec usage professionnel
23 élevé intense
commercial
Commercial Zones de passage Bureaux individuels, chambres d’hôtel
31 modéré faible ou intermittent
Commercial Zones de passage Bibliothèques, églises et autres lieux de culte, boutiques à l’étage
32 général moyen ou sans accès direct sur l’extérieur, salles de conférence
Commercial Zones de passage Salles d’attente d’aéroports, boutiques avec accès direct sur l’extérieur,
33 élevé intense salles de classe sans accès direct sur l’extérieur, discothèques, magasins,…
Commercial Zones de passage Salles polyvalentes, salles de classe avec accès direct sur l’extérieur, restaurants
34 très élevé très intense d’entreprise, musées, salles de réunion publiques, pharmacies, journaux, tabacs…
industriel léger
Industriel Zones où le travail est essentiellement sédentaire avec utilisation occasionnelle de véhicules légers
41 modéré Ateliers d’usine
Industriel Zones où le travail est essentiellement effectué debout et/ou avec circulation de véhicules
42 général
Industriel Autres zones industrielles légères
43 élevé
E. classification du CSTB (références pour les prescriptions d’architectes)
Le classement UPEC du CSTB codifie, en France, les performances minimales des sols à poser dans différents locaux non industriels et détermine les caractéristiques des produits correspondant à chaque revêtement de sol.

Cas particuliers de supports :
• Pose flottante. Sauf autoriasation du fabricant de parquet, la pose des parquets contrecollés sur sols chauffants est interdite. Lorsqu’elle est possible il y a lieu de se conformer aux règles générales définies ci-dessous. La résistance thermique R de l’ensemble sous-couche plus parquet ne doit pas dépasser 0,15 m2.°K/W. La sous-couche doit résister sans dommage à une température de 60°C.
• Pose collée. La température de surface du parquet doit être inférieure à 28°C. La pose de parquets en bois de bout n’est pas admise sur sol chauffant. Le chauffage doit être toutefois interrompu 48 h avant l’application de l’enduit de lissage pour avoir la chape parfaitement froide, et ne doitêtre progressivement remis en route qu’une semaine au moins après la pose du parquet.
Remarque : il est conseillé de consulter le fournisseur de parquet dans les cas de mise en œuvre sur sol chauffant.

V choix esthétique

A. selon la pièce
Avant tout c’est la pièce qui définit la pose. Les dimensions de la pièce définissent la largeur des lames ou frises ainsi que le sens des lames. La direction de la lumière naturelle détermine également le sens de pose des lames.
Ainsi dans une petite pièce il est judicieux de choisir des lames étroites afin de ne pas réduire visuellement la pièce. De même les parquets mosaïque nécessitent de grands espaces pour s’exprimer.
En règle générale les lames sont posées dans le sens de la lumière dominante, et de préférence dans le sens de la longueur de la pièce.
Nombreuses sont les possibilités de pose du parquet et des revêtements de sol. Bien que la pose la plus courante soit la pose « coupe à joint perdu », d’autres tout aussi aisée sont accessibles. La pose à la française est aujourd’hui assez rare, la coupe de pierre nécessite plus de précision.

B. selon les motifs
motifs de pose
motif de parquet contrecollé et revêtement de sol

C. Selon les essences
La richesse des nuances des bois n’est plus à démontrer. Les échantillons des principales essences présentés ci-dessous correspondent à une valeur moyenne et caractéristique. Cette indication n’est en aucun cas contractuelle, les bois sont tous différents dans le même fût, dans le même bosquet et encore plus dans la même zone de production.
De plus, leur couleur se modifie sous l’action des UV et lors des traitements de finition (huile ou encaustique).
La dureté Brinell indique la résistance au poinçonnement et la dureté du bois. Elle est mesurée par la profondeur de l’empreinte laissée par un bille de 23 mm de diamètre, d’un poids de 1 kg, lachée d’une hauteur de 50 cm. Elle est exprimée en Newton par millimètre. Un autre indice de mesure aujourd’hui rare « la dureté Monnin » est calculé par la profondeur de l’empreinte laissée par un cylindre de 30 mm de diamètre sur lequel est appliquée une force de 1960 N.
Sous chaque échantillon : le nom commun et le nom latin, la tendance de modification aux UV (uv) et à l’huilage (h), le nombre indique la dureté Brinell moyenne de l’essence.

VI avant la pose…

La pose des parquets et des sols stratifiés se fait sur tout support plan, rigide, stable et sec. Parfaire la planéité en appliquant un enduit de lissage si besoin, l’écart ne peut être supérieur à 5 mm sous une règle de 2 m.
A. Le stockage
Le bois est un matériau vivant, sensible à l’hygrométrie ambiante qui doit être comprise entre 50 et 60 % pour une température ambiante d’au moins 15°C.
Les stocker dans un endroit parfaitement sec, à l’abri de l’humidité et non sujet aux condensations et vapeur d’eau. Le parquet doit être stocké, dans son conditionnement d’origine, paquet fermé dans la pièce où il doit être posé, au moins 48 h à l’avance.
Les éléments étant emballés de manière à ne subir aucune déformation, n’ouvrir les paquets qu’au moment de la pose. Manipuler avec soin. Pour toute réclamation relever le numéro de contrôle sur l’emballage.
B. hygrométrèe
Environnement de la pièce à parqueter
Le support doit être sec, les travaux de mise en œuvre du carrelage ou d’autres revêtements à proximité de la pièce à parqueter doivent être terminés. Les ouvertures (portes, fenêtres, vitrages…) doivent être posées.
La température ambiante de la pièce doit être comprise entre 15 et 20°C. Dans le cas de pose d’un parquet sur sol chauffant, un préchauffage est nécessaire.
Tout risque de réhumidification ultérieure de la pièce doit avoir été éliminé.
Il est indispensable de vérifier l’hygrométrie de la chape avant toute pose de parquet afin d’éviter d’éventuels dégâts. Il est également conseillé de mettre en place un film polyane avant la pose de la sous-couche pour limiter tout risque de dégradation du parquet par la remontée d’humidité.
C. le support
Chapes neuves et chapes anhydrites
Vérification de l’hygrométrie : attendre 15 jours de séchage par cm d’épaisseur. Le taux d’humidité ne doit pas excéder 3 % afin d’éviter tout dommage irrémédiable. Pour vérifier le taux d’humidité il existe des testeurs d’humidité à ultra-son ou chimique. En cas de dépassement du seuil des 3 %, il est indispensable d’attendre le séchage de la pièce. Pour accélérer le séchage de la pièce il est possible de ventiler, de chauffer ou de déshumidifier l’air à l’aide d’un déshumidificateur d’air. Dans le cas d’un non-respect de cette règle, le poseur est toujours responsable.
Pour les chapes neuves on peut utiliser des phénolphtaleïnes à 2 %. Pour procéder à ce test, faire un petit trou d’environ 10 mm de profondeur (avec un marteau et un burin) et déposer une goutte de ce produit. Si la chape n’est pas sèche, le produit vire au rose, voire au violet. Si après vingt secondes, la couleur du produit n’a pas changé, cela signifie que la chape est tout à fait sèche.
Cas particulier des chapes anhydrites
Les chapes liquides à base d’anhydrite synthétique, de sable et d’adjuvants doivent faire l’objet de précautions particulières pour la mise en place des parquets.
Le temps de séchage est plus ou moins long et le taux d’humidité résiduelle doit être au maximum de 0,5 % sans chauffage incorporé et au maximum de 0,2 % avec chauffage incorporé (le test doit être uniquement effectué dans ce cas par un hygromètre « CM »).
Sur ce type de chape, la pose d’un parquet flottant ne provoquera pas ensuite de problème particulier dans la mesure où l’état de surface de ce type de chape est en principe parfait.
En revanche, l’anhydrite étant sensible à l’humidité, le choix de la colle et du primaire éventuellement nécessaire doit être fait précisément en fonction des recommandations du fabricant.
Vérification de la planimétrie
S’assurer de la planimétrie de la chape avec une règle de 2 m. La tolérance est de ± 2 mm sous la règle. On pourra effectuer des réagréages ou des rabotages ponctuels aux endroits que l’on aura pris soin de marquer au moment du contrôle à la règle.
Carrelages et sols souples
Généralement, on peut procéder directement à la pose de la sous-couche selon le même mode opératoire que précédemment. Cependant, il faudra avoir pris soin de combler les éventuels espaces vides (carreau manquant, morceaux…).
Moquettes
Il est possible de poser le parquet directement sur de la moquette aiguilletée rase < 3 mm. En revanche, la pose sur de la moquette haute est déconseillée car elle provoque la rupture du film de colle entre les lames.
Si la moquette est laissée (cas de la moquette rase), il faut auparavant la nettoyer en profondeur et attendre qu’elle soit bien sèche.
Si on enlève la moquette, bien nettoyer la surface avant de poser la sous-couche isolante.
Ancien parquet
La décision à prendre sera fonction de l’état de l’ancien parquet. En tout état de cause, le support doit être parfaitement stable. Si le parquet est vermoulu et fragilisé, il faudra le consolider, puis mettre en place des dalles agglomérées rainurées, de préférence hydrofuges.
Si le parquet est usé localement, il conviendra de raboter les bosses et de ragréer les creux. Si le parquet comporte des lames concaves ou convexes, il conviendra de disposer, en guise de sous-couche, des panneaux de fibres qui auront pour effet d’éliminer les creux et les bosses.
De façon à éviter les grincements, il sera utile de visser les lames de l’ancien parquet.

Conseils
Les poses de parquet et sol stratifié se font sur tout support plan, rigide, stable et sec.
Vérifier la planéité, si nécessaire appliquer un enduit de lissage.
Sous couches
Afin d’éviter tout risque d’humidité, mettre obligatoirement en place un film polyéthylène de 200 µ avant la sous-couche avec un recouvrement de 20 cm de chacun des bords. Prévoir dans ce cas la pose de la sous-couche croisée perpendiculairement au film. Dépoussiérer et supprimer toute aspérité susceptible de perforer la sous-couche.
Poser ses lés bord à bord sans chevauchement. Les fixer entre eux par point, araser le surplus après la pose du parquet ou du sol stratifié.

VII types de pose
A. pose clouée sur lambourdes
La pose clouée est la méthode traditionnelle. Quel que soit le motif du parquet (à l'Anglaise, à bâtons rompus, en point de Hongrie), la mise en œuvre sera identique, excepté pour des usages particuliers comme les salles de sport, de danse, etc.
Les lambourdes de section 27 ou 34 mm par 80 mm pour des longueurs de 1 à 2 m sont traditionnellement scellées au sol, parallèlement les unes aux autres avec un entr'axe maximum de 45 cm et cela sur toute la surface de la pièce. La variation de planéité acceptable est inférieure à 5 mm sous une règle de 2 m.

Trois techniques de fixation des lambourdes.
Scellement au plâtre : ce procédé permet de fixer les lambourdes et de ratrapper les écarts de planéité dans la même opération.
Pour cela, de part et d’autre sur l’ensemble des longueurs de la lambourde planter des clous à noyer dans le plâtre de scellement. Cet appaareil unira les lambourdes au support. Pratiquer des traits de scie sur les deux tiers de la partie inférieure de la lambourde afin de limiter la déformation due à l'humidité du plâtre. Attendre le séchage total du plâtre (de 4 à 5 semaines) avant de commencer la pose du revêtement.
Vissage ou clouage : sur des solives en comble par exemple, les lambourdes seront vissées ou clouées sur au moins 3 solives, toujours avec le même respect de planéité. Au besoin rattrapper les écarts avec des calles fixées entre solives et lambourdes.
Flottantes : dans le cas de risque de remonté d'humidité ou pour satisfaire un besoin de caractéristique mécanique (salle de sport, voir page 20), la pose des lambourdes peut se faire flottante sur un polyane.
Si l’écartement entre les solives est supérieur à 40 cm, clouer un contre solivage perpendiculaire aux solives
Sur sol plan, cheviller et visser un réseau de lambourdes (40 x 40 mm). Utiliser des vis de 60 mm. Vérifier soigneusement la planéité de l’ossature avec une grande règle. La fixation du parquet sur solives ou lambourdes s’effectue par clouage en biais dans les languettes (plus facile que dans les rainures). Utiliser des pointes de 60 mm.

Sous-couches des parquets cloués
La création d’une désolidarisation entre le parquet et les lambourdes est possible en intercalant une bande de mousse de polyéthylène adhésive une face diminuant les bruits d’impact au niveau inférieur.
Remarque :
La pose d’un parquet ou revêtement de sol sur lusieurs pièces doit être réalisée indépendemment d’une pièce à l’autre. Prévoir des joints de dilatation adaptés.
Pose du revêtement
Clouer la première rangée de lames en laissant 8 mm d’écart avec le mur afin de réserver le jeu de dilatation du revêtement indispensable.
Découper la dernière lame de la rangée à la longueur résiduelle, moins l’épaisseur du jeu.
Rangée suivante, utiliser le reste de la rangée précédente. Avant de clouer, bien emboîter la lame dans la rangèe déjà fixée en frappant sur une cale martyr, pour ne pas abîmer le bois.
Attention dans une pose à « joint perdu » la distance entre les joints d’une rangée à l’autre doit être au moins égale à la largeur d’une lame.
Continuer la pose jusqu’au mur opposé.
Pour la dernière rangée emboîter les lames à l’aide d’un pied de biche ou d’un tire-lame, en serrant bien les assemblages, puis clouer.
Aux seuils de portes, clouer une lame coupée aux dimensions, sur les lambourdes ou sur les taquets scellés.
Le parquet posé, retirer les cales.
Coller les plinthes en s’assurant de ne pas les solidariser au sol.

Pose spéciale salle de danse, de sport, …
Certaines applications spécifiques nécessitent une fixation particulière.
Le double lambourdage par exemple est recommandé pour les salles sportives et les salles de danse.
Les lambourdes inférieures sont parallèles aux lames du revêtement. Elles sont posées sur un pare-vapeur couvert d’une sous-couche résiliente. Les secondes lambourdes, supérieures, sont donc perpendiculaires aux premières et aux lames de parquet.
La sous-couche résiliente peut-être remplacée par des calles en élastomère sous les premières lambourdes et sous les secondes au contact avec les premières.
Respecter les préconisations du fabricant.

B. pose collée en plein
Le collage en plein évite la résonance des bruits d’impact sur le revêtement.
Il ne peut être réalisé que sur un support plan, propre, sain, sec, solide et parfaitement dépoussiéré.
Planéité, écart inférieur à 5 mm sous une règle de 2 m.
Propre, sans aucune trace de peinture, de laitance, de plâtre.
Dépoussiéré, un nettoyage en profondeur à l’aspirateur est indispensable.
Sain, aucune remontée d’humidité.
Sec, humidité inférieur à 3 %.
Solide, un grattage superficiel ne doit entraîner ni poussière, ni grain, ni écaille.
Utiliser une colle polyuréthane spatulable (Agoparquet PU mono). Pour le parquet pin utiliser uniquement la colle spatulable SPU mono-composante polyuréthane (utiliser la spatule prévue à cet effet). Appliquer directement sur la chape plane, rigide, stable et sèche à la spatule. Déposer environ 750 g au m2. Tenir la spatule bien droite. Encoller à l’avance la surface pour 2 ou 3 lames. Faire adhérer la lame en pressant sur toute la surface. Ne pas mettre de colle dans les rainures des lames. Laisser sécher pendant 72 h (ou suivant les prescriptions du fabricant).
Le teck nécessite un dégraissage préalable avec le solvant AK Bostik Findley.
Un grand choix de colles Bostik disponible selon la nature du parquet.

C. pose collée en cordon

Le bois exotique nécessite un dégraissage préalable avec le solvant AK (page 52).
Pour le parquet pin utiliser uniquement la colle Agoparquet PU (page 52).
Pour le parquet bois exotique, utiliser Agoparquet MS (page 52).
Coller directement sur la chape plane, rigide, stable et sèche (voir page précédente). Tracer les axes d’équerre au centre de la pièce.
Encoller soigneusement le support avec des cordons de colle ø 6 mm, parallèles entre eux, espacés de 10 cm environ et perpendiculaires au parquet. Contrôler équerrage et alignement.
Pour une meilleure uniformisation des tons, alterner les lames de plusieurs colis.
Les joints pont de bateau ainsi que les joints périphériques seront réalisés avec Agoparquet MS Cordon (page 52). Suivre les conseils de pose du fabricant.

D. pose flottante assemblage collé

Poser la 1re lame, côté languette contre la paroi (couper cette languette sur toute la longueur avec une scie à dents fines).
Positionner les cales entre la lame et la paroi afin d’obtenir un jeu de dilatation tout autour de la pièce : 1 mm par mètre linéaire de parquet, 8 mm minimum.
Commencer la 2e rangée avec la chute de la dernière lame de la rangée précédente. Au moment de la pose, encoller soigneusement le bord supérieur des languettes sur toute leur longueur avec une colle vinylique spéciale parquets.
Utiliser une cale martyr pour ne pas abîmer les lames lors de l’emboîtement. Nettoyer aussitôt les traces de colle avec un chiffon ou une éponge légèrement humide.
Découper les lames de la dernière rangée à la largeur désirée sans oublier l’espace nécessaire à la dilatation. Utiliser un “pied de biche” ou une chasse métallique pour l’emboîtement.
Enlever les cales 24 heures après la pose. Fixer les plinthes ou contre plinthes sans exercer de pression sur le parquet.
Pour une meilleure uniformisation des tons, alterner les lames de plusieurs colis.

E. pose flottante assemblage sans colle

Clic à plat
Commencer la pose à gauche, en posant la rainure contre les cales. Scier la dernière lame de la 1re rangée à la longueur restante moins l’épaisseur de la cale.
Commencer la 2e rangée avec la chute de coupe de la 1re si elle est d’une longueur supérieure à 20 cm. Respecter ce minimum de 20 cm pour garantir la solidité et l’esthétique de l’ensemble.
Placer cette chute aussi près que possible du 1er rang, à plat. Taper doucement avec un marteau sur le bloc de frappe, par petits coups successifs, jusqu’à l’emboîtement des lames entre elles. Emboîter d’abord la lame côté largeur, et ensuite côté longueur.
Assembler les rangées suivantes de la même façon.
La dernière rangée doit souvent être ajustée le long du mur. Superposer la dernière lame à installer exactement sur celle de la dernière rangée posée. Prendre ensuite une autre lame qui servira de règle.
Le côté mâle de cette lame est placé contre le mur en tenant compte de l’espace de dilatation. Tracer la découpe à effectuer sur la lame du milieu. Scier.
Utiliser le tire-lame pour assembler.

Clic angulaire
Commencer dans un angle et poser de la gauche vers la droite, avec les languettes tournées vers le mur de la pièce.
La distance entre le bord du parquet et le mur (8 mm minimum) peut être ajustée ultérieurement, en découpant la première lame selon le profil du mur, une fois que trois rangées ont été posées.
Il est souvent plus simple de commencer la rangée de lames à la porte de la pièce.
Présenter et insérer la lame suivante avec un angle de 30° par rapport à la première, puis mettre la lame à plat pour verrouiller l’assemblage.
Continuer de la même manière pour poser toute la première rangée.
Couper le dernière lame de la première rangée à la bonne longueur (en tenant compte des joints de dilatation) et commencer la rangée suivante avec le morceau restant.
Les raccords de bout de lame doivent être décalés d’une rangée à l’autre d’au moins 500 mm (300 mm pour des lames de 1,20 mètre).
Présenter la languette de la lame suivante, de manière à former un angle de 45° par rapport à la lame précédente. Emboîter en appuyant progressivement la lame vers le sol. C’est verrouillé !
Placer une cale de pose sous la lame déjà posée, de façon à maintenir un angle avec la rangée précédente.
Assembler le bout de la lame suivante à 45° et poser. Afin de refermer le joint, frapper légèrement sur le côté long de la lame à l’aide de la chasse. Appuyer progressivement la lame vers le sol pour qu’elle repose à plat.
Selon le fabriquant, les cales de pose angulaire peuvent être différentes mais remplissent les mêmes fonctions.
Frapper légèrement avec la chasse sur le côté long pour faciliter la mise en place de la lame. La distance au mur peut être ajustée une fois que trois rangées ont été posées. Placer des cales d’espacement entre le parquet ou revêtement de sol et le mur.
Si le mur n’est pas droit, il faudra découper et ajuster la première rangée de lames. Tracer le contour du mur sur les lames de parquet. Démonter ensuite les lames de la première rangée en les saisissant par le côté long, en tirant vers le haut et en frappant légèrement sur le raccord. Scier suivant le tracé.
Remettre en place les rangées de lames sciées de la gauche vers la droite. Engager la première, côté de la languette en premier. Veiller à ce que la lame suivante se place sur la languette du côté court.
À l’aide de la chasse à main, frapper sur les côtés courts. Continuer ensuite de la même manière le long de la rangée. Placer des cales d’espacement.
Scier la dernière rangée de lames à la largeur voulue.
Couper la dernière rangée de lames à la largeur correcte, poser la dernière lame sur l’avant-dernière, à environ 5 mm du mur. Repérer le trait de scie à l’aide d’un morceau de lame sans languette d’assemblage.
Poser les plinthes sans les presser contre le sol pour lui permettre sa dilatation.
Si d’autres travaux sont prévus dans la pièce, ne pas oublier de protéger le sol avec un matériau qui laisse passer l’humidité.
Si nécessaire, les lames peuvent être posées depuis n’importe quel côté.
Le système encliquable peut être démonté facilement. Cela facilite la pose au niveau des portes, par exemple.
Usages commerciaux
Pour les usages commerciaux exposés à une ambiance humide il est recommandé de coller les lames de sol stratifié entre elles avec la colle strippable Strip-Ex.
Appliquer la colle sur le chant supérieur de la languette. Le surplus est enlevé après séchage avec la spatule du kit de pose.

VII pose
F. plinthes et finition
Liaisons avec les autres pièces
La barre de seuil est la solution la plus simple, elle permet en outre de laisser l’indispensable espace de dilatation entre les revêtements des deux pièces. Espace qu’elle masque.
Des barres de seuil multi-niveaux s’adaptent à des sols de pièces de niveaux légèrement différents, jusqu’à 17 mm.
Si une solution de pose en continu dans les deux pièces était cependant retenue, calculer la dilatation du parquet sur les longueurs ou les largeurs additionnées des deux pièces.
Le fait de commencer la pose au seuil des raccords de pièces, facilite la pose.
Huisseries
Idéalement et pour obtenir les meilleurs résultats, il faut réaliser un entaillement partiel des huisseries bois à leur base, ceci permet de glisser le parquet en dessous. Pour réaliser l'entaille, utiliser une scie égoïne et une chute de parquet comme gabarit d'épaisseur.
Une autre solution consiste à combler l’espace de dialtation avec un mastic coloré.
Tuyauterie
Percer un trou d’un diamètre de 16 mm supérieur au diamètre du tuyau, puis pratiquer un découpe en « V » à la scie. Replacer la pièce et coller. Un mastic coloré pourra combler l’espace.
Plinthes
Le joint de dilatation (2 mm par mètre) réservé tout autour de la pièce parquetée sera masqué par une plinthe. Les plinthes sont fixées au mur et totalement désolidarisées du sol afin d’en laisser libre la dilatation.
D’une grande variété de choix, les plinthes existent dans quasiment toutes les teintes de parquet et de revêtement de sol.
Différentes formes aussi sont disponibles pour parfaire la décoration. Elles sont en bois massif, en bois plaqué ou en papier mélaminé sur un support à base de bois.
Précaution
Placer un paillasson à l’entrée de la maison et, si possible, un second dépoussiérant. Équiper les pieds de meubles de rondelles en feutre ou en plastique.
Dans une construction neuve, et surtout dans le cas d'un parquet collé, attendre que les chapes soient sèches en profondeur avant de poser le parquet (15 jours de séchage par cm de chape).
Entreposer le parquet à même le sol plusieurs jours dans la pièce à recouvrir pour qu'il acquiert l'humidité de la pièce et se dilate avant la pose.
Lors de la pose, laisser des joints de dilatation (espaces libres entre le parquet et les obstacles fixes).
Le parquet convient pour toutes les pièces. Certains conviennent même aux salles de bains.

VIII après la pose

A. parquets bruts
Finition des parquets bruts
Quelle que soit la finition choisie, elle s'applique toujours après un réaplanissage et un ponçage fin (grain 80 - 100). Les finitions doivent être réalisées à une température comprise entre 12 et 25°C et une hygrométrie maximale de 65 %.
Si la finition et l'entretien des parquets ne posent pas de problème dans les pièces d'habitation, ces opérations exigent des précautions particulières dans les locaux à trafic intense, recevant du public.
Les contraintes subies par le revêtement de sol sont essentiellement le poinçonnement, les chocs et les éraflures, l'usure due au frottement des pieds sur des particules abrasives (grains de sable, poussières) et les salissures.
Le choix du mode de finition dépend de la nature de l'entretien envisagé lors de l'occupation courante et de l'aspect recherché.
L'encaustiquage et le vernissage (ou vitrification) constituent les modes de finition les plus courants.
Fond dur. Avant d'appliquer l'une des finitions citées précédemment, il est possible d'appliquer un fond dur pour augmenter la résistance à l'abrasion de la surface du parquet et diminuer la consommation de produits par la suite utilisés.
Sa composition est très proche de celle d'un vernis classique. Ce sont, en principe, des vernis fond dur dilués avec addition d'huile pénétrante siccative.
Les fonds durs sont destinés à la protection et à l'entretien des parquets de locaux devant recevoir du public, en raison de leur facilité d'application et de rénovation.
Les salissures pénètrent plus difficilement dans le parquet, les risques de tâches d'eau ou d'autres matières organiques étant également limitées.
Ce traitement ne forme pas de film en surface et doit être complété par une finition.
En cas de trafic intense, le fond dur peut être entretenu par un produit auto lustrant.
L’huilage.
La 1re application de l’huile doit se faire jusqu’à saturation, au minimum de 100 g/m2. L'huile de lin tiède, allongée d'essence de térébenthine et de 5 % de siccatif, protège des reprises d'humidité. L’huilage densifie la couleur du bois.
L’encaustiquage reste possible après un huilage mais, la vitrification est impossible.
La mise en cire
Avant la mise en cire, il est conseillé d'appliqué un fond dur, pour éviter les problèmes de tâches.
Deux méthodes d'application sont alors possibles : l'encaustiquage s'effectue par l'application à froid d'au moins deux couches d'encaustique, la dernière devant être suivie d'un lustrage, la mise en cire s'effectue par l'application à chaud d'une couche de cire étendue à la main ou à la machine. Un lustrage sera nécessaire.
Le vernissage ou vitrification.
Application d’un film de vernis de protection du parquet aux agressions diverses.
Cette protection apporte une résistance accrue en surface, un maintien de l'aspect d'origine pendant plusieurs années, un entretien facile et économique et une mise en valeur de l'esthétique du bois selon l'aspect recherché (brillant, mat, teinté).
Suivant sa destination, le parquet doit recevoir 2 ou 3 couches de vernis. Entre les couches de vernis, une opération d'égrenage avec aspiration est toujours nécessaire, pour supprimer les défauts d'aspérité et optimiser le collage des couches.
Il y a lieu de prévoir un temps de séchage d'au minimum 48 heures avant la mise en trafic.
Les tapis, pouvant générer un problème de blanchiement du vernis, seront mis en place au moins 30 jours après la fin des travaux de vitrification.
La vitrification demande peu d'entretien, mais nécessite des rénovations totales périodiques.
L'application d'un vernis sur un parquet dont l'humidité est susceptible de s'abaisser de plus de 3 % lors de l'utilisation ultérieure, notamment après un certain temps de chauffage, entraîne l'apparition de joints irréguliers. En effet, les vernis ont toujours un certain pouvoir collant qui risque de solidariser les lames entre elles et de cumuler leurs retraits éventuels.

B. parquets huilés
Finition des parquets huilés
Le parquet huilé en usine est livré prêt à poser, traitement et entretien spécifiques sont nécessaires au moins 3 fois par an.
Entretien des parquets huilés
L'entretien s'effectue à sec, généralement à l'aide d'un appareil monobrosse.
Les parquets huilés sont nettoyés, avec des savons spécifiques d’origine végétale, à la serpillière essorée.
Une seconde application d'huile est nécessaire 4 mois après la première.
Chaque année une nouvelle application doit être faîte.
Le parquet huilé en usine est livré prêt à poser, traitement et entretien spécifiques sont nécessaires au moins 3 fois par an, la gamme de produits élaborée “Les Exclusifs” comprend un nettoyant intensif, un savon et une huile d’entretien.

C. parquets vernis
Finition des parquets vernis
Les parquets livrés vernis usine sont destinés à des locaux d’usage courant (habitation). Dans le cas d’usage intensif ou dans les locaux spécifiques tels que bureaux, magasins, salles de sports, etc. faire appliquer par un spécialiste une ou deux couches complémentaires de vernis spécial « Grand Trafic », sur chantier.
Entretien des parquets vernis
Entretien des parquets. Ne jamais nettoyer à grande eau. Ne pas laisser un parquet se dégrader (l’application sur le parquet d’un verni sera d’autant plus fréquente que le trafic est intense). L’entretien courant des parquets vernis se fait avec le nettoyant “Les Exclusifs”. Avant sa mise en service, appliquer sur le parquet une couche de protection avec le raviveur “Les Exclusifs”, qui évite l’accrochage des salissures, forme un film d’une grande homogénéité, il est d’une remarquable résistance aux traces noires et aux passages répétés.

D. rénovation
Reponçage des parquets et revêtements de sol vrai bois
Le reponçage remet à neuf un parquet superficiellement endommagé.
Cette technique supprime la finition du bois (huile, brossage, teinté, vitrifié, verni, etc.).
Après le ponçage le parquet retrouve un aspect brut, il convient de refaire une nouvelle finition, à l’exception du brossage qui ne peut être réalisé qu’en usine.
Tous les parquets et certains revêtements de sol à parement bois peuvent être reponcés.
L’épaisseur de la couche d’usure ou du parement détermine les possibilités de ponçage.
Arbitrairement les parquets jusqu’à 10 mm d’épaisseur peuvent être reponcés 1 à 2 fois, ceux de 10 à 15 mm 2 à 3 fois et les parquets massifs avec un couche d’usure de 7 mm et plus peuvent être reponcés 5 à 6 fois.

E. remplacement de lame
Parquets encliquables
Les parquets encliquables sont démontables, il suffira pour remplacer une lame de retirer les lames jusqu’à celle à remplacer. Démonter toujours dans le sens inverse du montage.

Parquets cloués à rainure et languette.
Découper les deux extrémités de la lame à remplacer avec une scie à dos. Attention aux lambourdes, éviter de les couper.
Couper ensuite la languette latérale sans endommager la lame voisine.
Lever la lame à remplacer avec un levier. Si le montage résiste il est nécessaire de couper les rainures latérales.
Dégager les restes des extrémités.
Nettoyer rainures et languettes des lames en place.
Si le montage est lâche insérer la lame neuve en racourcissant au minimum la languette.
Si le montage est serré, il est utile d’arrondir les languettes et de retirer les rainures basses de la nouvelle lame. Inserrer.

Parquets à rainure et languette collés.
Suivre les mêmes indications que pour les parquets cloués. En revanche les lames restées en place nécessiteront un nettoyage des rainures et languettes réceptrices pour les débarrasser des traces de colle et permettre la mise en place de la nouvelle lame.

Parquets collés en plein et en cordon.
Le principe est toujours le même, mais avec un nettoyage du support pour le débarrasser de le colle qui pourrait nuire à la mise en place de la nouvelle lame.

glossaire

a
A (choix) : admis nœuds noirs inférieurs à 5 mm de diamètre, nœuds sains inférieurs à 10 mm, ronces, traces jaunes
acacia : nom populaire du robinier
âme : élément central d’un parquet contrecollé
aubier : partie jeune du tronc, située à la périphérie

b
B (choix) : admis nœuds sains inférieurs à 20 mm de diamètre, nœuds noirs inférieurs à 8 mm, ronce, traces jaunes, fentes en bout, gerces
brossé (finition) : traces d’aubier, bois clair et sombre, dosse, nœuds noirs jusqu’à 6 mm de diamètre, nœuds clairs jusqu’à 15 mm, lamelles à discoloration harmonieuse tolérées, aspect vieilli par brossage
brossé teinté (finition) : teinté dans les veines creuses
brut : sans finition

c
C (choix) : admis nœuds sains inférieurs à 25 mm de diamètre, nœuds noirs inférieurs à 15 mm, ronce, imperfections de rabotage, gerces, fentes en bout
chanfreins, micro chanfreins : bords de lame bisotés
ciré : type de finition
collé en cordon : type de collage par positionnement de traits de colle
collé en plein : type de collage sur la totalité de la surface
couche d’usure ou parement : épaisseur de bois noble, couche supérieure
courson : lame de petite longueur

 

e
étuvé naturel (hêtre) : teinte homogène non uniforme d’une lamelle à l’autre, dosse régulière, nœuds clairs inférieurs à 8 mm, nœuds noirs inférieurs à 3 mm, nœuds fendus inférieurs à 1 mm
encaustique : type de finition
essence : nature de bois

f
frise : nombre de lamelles dans la largeur d’une lame

g
gerce : petites fentes superficielles sur la surface du bois, apparues au séchage

h
huilé : type de finition
hydrofuge : traitement d’un support à l’humidité

l
lambourde :
lame large : une seule lammelle dans la largeur de la lame

 

m
madrure : enchevêtrement de fibres autour d’un bourgeon, d’un rameau, d’une loupe
massif : 100 % même essence

n
NA (qualité) : aubier admis sans limitation, nœuds sains et adhérents inférieurs à 10 mm sans limitation
naturel : teinte uniforme sur une même lamelle, nœuds clairs

o
ondé, onde : qui offre des dessins en forme d’ondulations
overlay : couche de résistance d’un sol stratifié

p
parement ou couche d’usure : épaisseur de bois noble, couche supérieure
plancher : parquet à clouer sec à l’air
pont de bateau : finition avec joint spécial
pose flottante : type de pose non collé au support
PR (qualité) : nœuds clairs inférieurs à 8 mm, ronces peu marquées, pattes de chat peu apparentes, fil tranché et aubier exclus en parement
préponçage : travail préparatoire avant finition

 

r
rainure-languette : système d’assemblage tenon et mortaise de la majorité des parquets
robinier : acacia
ronce : partie où les éléments sont enchevêtrés, le bois est madré (madrure), effet décoratif
RU (qualité) : admis nœuds, défauts, anomalies n’affectant ni la solidité ni la durabilité du parquet

s
sapin du nord blanc : nom commercial de l’épicéa
sapin du nord rouge : nom commercial du pin rouge de Scandinavie
sous couche : isolation entre le revêtement et le support

t
3 plis : nombre de couches sur un parquet contrecollé

v
verni : aspect satiné, grande résistance, durable, entretien facile
verni UV : type de finition appliquée en usine
vieilli : esthétique de la finition
vitrifié : type de finition appliquée sur le chantier

 

 

Bricotout à Bordeaux fait de petites interventions de bricolage chez les particuliers
Vendredi 1 Mars, 2019 8:53

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